• Transformation de notre Dodge Caravan 2003 en mode road-trip.

    (À Oyama, Kelowna et Creston, par intermittence entre le 16 et le 30 juillet). 

    Merci à Gabriel et Don !

     

    Vidéo

     Musique  The Verve - Bitter Sweet Symphony
       Lorde - Royals

     

     

    Prête à être bichonnée


    Recette

     

    Ingrédients : 

    1 Dodge Caravan / ou n'importe quel type de minivan (Toyota Sienna, Honda Odyssey, Pontiac Montana...)

     

    Pour le cadre de lit :

    2 grandes planches de bois solides 

    9 piliers en bois épais

    1 perceuse-viseuse assez puissante

    1 paquet de bonnes vis

    1 ou 2 bons amis

     

    Pour les rideaux :

    1 grand rideau de fenêtre classique (au moins 3m² de tissus)

    Du velcro - bande d'1 ou 2 cm de largeur, si possible auto-adhésive des deux côtés (au moins 200 cm de longueur)

    Du fil et une aiguille à coudre.

     

    Fabrication du cadre de lit :

    À l'origine, et comme la plupart des minivans, notre Caravan comptait deux rangées de sièges à l'arrière (en plus des sièges avant). Nous nous étions débarrassé à Québec de la rangée du fond pensant pouvoir conserver l'autre et fabriquer un système de lit "pliable". À Oyama, nous avons pris la Bonne décision de nous débarrasser de la deuxième rangée afin de simplifier considérablement la fabrication du cadre de lit et de libérer un espace de rangement indispensable.

    Une fois les sièges arrières évacués, ou complètement rabattus pour les voitures récentes équipées du système stow n go, prendre les mesures du cadre de lit.

    Bien veiller, non seulement à ce que le cadre de lit puisse tenir, mais aussi à ce qu'il puisse rentrer par le coffre !

    Dans notre cas, nous sommes arrivés, avec 1 ou 2 cm de sécurité aux résultats suivants : 134cm de largeur et 182 de longueur... Ce seront les dimensions de nos deux planches.

    Trouver ensuite la hauteur du cadre en se basant sur les affaires/valises les plus hautes à faire tenir dans l'espace de rangement. 

    Avec quelques centimètres de sécurité/confort, nous arrivons à 44cm. Ce sera la hauteur de nos piliers.

    Une fois ces mesures effectuées, vérifiées et revérifiées, se mettre en quête d'un bon magasin de bricolage/aménagement.

    Nous optons pour Home Dépot, qui en tout cas à Kelowna, offre un service de découpe gratuit. 

    Choisir de bonnes planches solides (au moins pour celle du-dessus), et des poteaux carrés ou cylindriques pour constituer les piliers et procéder à la découpe. Pour les européens, attention, en Amérique du Nord, les mètres et centimètres ne sont pas très populaires et il faut donc convertir ses mesures en pouces/inches. 

    Une fois tous les matériaux acquis, réfléchir à l'agencement des neuf piliers. Pour cela le mieux est de tester en conditions réelles. Placer la planche du dessous dans la voiture. Positionner les affaires et les piliers au mieux. Vérifier que tout rentre facilement puis marquer l'emplacement des piliers au crayon. Ressortir le tout et commencer à visser. Deux ou trois vis par pilier et par côté suffisent largement.

    Nous avions acheté une visseuse à 15$ chez Walmart espérant que cela suffise... Raté... Il faut s'assurer d'avoir une perceuse/visseuse qui tienne un minimum la route. Heureusement Don, le patron de notre ferme d'Oyama était bien équipé.

     

    Voila le cadre de lit en place. Nous y avons fixé une couche de revêtement en mousse dure que nous avions achetée pour une autre utilisation chez Canadian Tire et qui constitue un bon premier amortisseur.

      

    Il ne reste plus qu'a rajouter un bon matelas. (Nous en avons trouvé en mousse aux dimensions parfaites chez Canadian Tire et Walmart et les avons combinés pour un confort total).

     

    Des draps, des oreillers, une couette et une grosse couverture pour résister au froid du grand Nord.

     

    Et des rideaux...

     

    Après avoir réfléchi à plusieurs solutions, nous avons opté pour des rideaux fixés à même les vitres par du velcro. 

    Acheter un grand rideau. Nous avons acheté le notre chez Home Dépôt. Totalement opaque et relativement isolant. 

    Prendre les mesures et découper le tissus. Y fixer la partie "molle" du velcro. Nos bandes étaient autocollantes mais Angèle à quand même rajouté une couture afin d'assurer la solidité. Enfin coller la bande "dure/scratch" du velcro sur la fenêtre. Nos rideaux sont supers. 

    Concernant la séparation avec l'espace conduite de la voiture, nous utilisons une technique très simple mais qui s'avère efficace. Nous tendons une couverture légère (appelée "le gris") qui tient avec les pare-soleil, la partie supérieure des ceintures de sécurité et les appuis-têtes, et qui, une fois en place, achève de nous isoler du monde extérieur.

    En configuration nuit, nous sommes vraiment comme dans une chambre et il ne nous reste plus qu'a choisir un bel emplacement et dormir.

     

    Enfin, alors que nous lui avions initialement prévu une place dans notre espace de rangement, nous avons finalement fixé notre roue de secours sur nos barres de toit afin de libérer un espace supplémentaire. Qui plus est, cela confère à Carmen un look de baroudeuse, qui lui sied à merveille !

      

     

    Nous nous sommes beaucoup amusés à penser et réaliser tous ces petits travaux, et à l'heure où l'on publie cet article, près d'un mois après depuis le centre de l'Alaska, nous en sommes extrêmement satisfaits ! 


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  •  Du 15 au 31 juillet.

     

          Vidéo : Le temps des cerises

                                                (Cette vidéo n'est pas sur YouTube - cliquer pour regarder) 

     Musique  Vincent Liben & Berry - Mademoiselle Liberté
       Tino Rossi - Le temps des cerises
       Raphaël & Jean-Louis Aubert - Sur la route
       Black M - Sur ma route
       Francis Cabrel - La robe et l'échelle

     

    Aussitôt arrivés dans la vallée de l’Okanagan, le lendemain de notre passage de la frontière et de l’obtention de nos papiers, nous nous mettons en quête de travail. Non sans une certaine inquiétude car cette année les cerises ont quelques semaines d’avance et nous craignons de ne trouver que des équipes complètes. Cependant, dès la première ferme où nous nous rendons, à Oyama au nord de Kelowna, le propriétaire nous propose deux semaines de sorting.

    Il existe deux principaux métiers saisonniers dans les cerises. Le picking pratiqué par les pickers, et le sorting, par les sorters. Le picking qui consiste à cueillir les cerises est payé à la production, tandis que le sorting qui consiste à les trier est payé à l’heure.

    Nous analysons quelques minutes le travail des sorters. Les cerises passent sur un tapis roulant et il faut enlever les mauvaises, celles qui n’ont plus de queue, et classer les bonnes en catégories de tailles. Le travail nous semble un peu abrutissant et pas très motivant et, bien que rassurés par la facilité avec laquelle nous avons décroché cette première proposition, nous décidons de ne pas l’accepter tout de suite, préférant continuer notre recherche pour du picking.

    Après avoir visité deux ou trois autres exploitations sans succès, nous sommes contactés par téléphone par le propriétaire d’une ferme que nous n’avions pas démarché et que nous ne connaissions pas. Nous n’avons d’ailleurs jamais bien su comment il avait obtenu notre numéro… Toujours est-il qu’il est intéressé par deux pickers de plus pour son équipe et nous propose de venir. Bien qu’un peu désabusé lorsque nous lui avouons que nous n’avons jamais pické, « à part quelques fois avec un panier chez mon grand-père… », Don nous confie deux harnais et nous donne rendez-vous à 5 heures le lendemain matin pour commencer.

    Nous garons la voiture dans le terrain vague entre le verger et la maison du propriétaire au milieu des tentes, voitures et camping-cars des autres pickers.

    Le lendemain, après une courte nuit de sommeil nous sommes prêts. On nous donne deux échelles, une rangée de cerisiers et c’est parti. Le but est de remplir le plus de « buckets », des grosses boites que l’on fixe aux harnais. Chaque bucket plein pèse environ 30 livres (un peu moins de 15 kilos) et est rémunéré 5$. Régulièrement, toutes les heures ou deux, les « tractors men », Charles et Gabriel, passent récupérer les buckets pleins et Clara, la sœur du propriétaire, tient les comptes dans son carnet. Nous comprenons assez vite qu’avec nos techniques artisanales, en cueillant les cerises une à une et en les déposant dans le bucket, nous n’arriverons à rien. En ce début de matinée, nous produisons à nous deux guère plus de 2 buckets par heure. Notre voisin de la rangée d’à côté, Smoke, pris de pitié en constatant notre désarroi nous prodigue quelques conseils. Il faut dire qu’il produit à lui seul plus de 5 buckets à l’heure. « Tu dois toujours placer ton bucket sous les grappes que tu travailles. Comme ça tu dois juste détacher les tiges les unes après les autres avec un coup de pouce ou d’index en fonction de l’inclinaison de la tige, et les cerises tombent toutes seules dans le bucket. Aussi il faut aborder une branche du bas vers le haut et ne pas hésiter à déplacer très régulièrement ton échelle. » Forts de ces précieux conseils nous augmentons un peu notre cadence, et lorsque le cri du « last bucket » se propage de rangée à rangée autour de 11h30-12h, nous en sommes à 19. Dès que le soleil tape trop fort sur les arbres, le picking doit s’arrêter. Les cerises sont en effet rendues trop molles par la chaleur pour pouvoir être cueillies sans dommages. Il faut dire que ça tape dans la vallée, régulièrement 40°C au plus chaud de la journée.

     

     

     

    En discutant au camp avec les pickers expérimentés, tous nous disent que 19 à deux pour une première journée c’est plutôt bien. Il est pourtant difficile de les croire quand la plupart d’entre eux atteignent les 30 par personne tous les jours, et que certains dépassent régulièrement les 50.

    En tout cas les cerises sont délicieuses et le travail nous plaît. Même si il est très exigeant, il est motivant et agréable et nous avons déjà hâte d’être au lendemain pour nous améliorer.

    Il y a une trentaine de pickers dans le camp venant d’un peu partout dans le monde. Les plus représentés sont certainement les québécois suivis par les canadiens de Colombie-Britannique. Il y a aussi des mexicains, des chinois et pas mal d’européens (tchèques, suisses et français). Une bonne partie d’entre eux sont des pickers professionnels qui migrent en suivant le travail de mai à octobre de l’Okanagan à la Californie. Quelques-uns vont même travailler l’hiver en Australie « où les arbres sont meilleurs et les buckets payés 8$ ! ». D’autres sont étudiants ou travaillent pour le devenir. Enfin, comme nous, beaucoup sont au début, au milieu ou à la fin d’un voyage, et profitent de ces opportunités de travail quasi illimitées et sans engagement pour se faire un peu d’argent. L’ambiance est très conviviale et le camp agréable et confortable. En plus du terrain vague, les propriétaires mettent à notre disposition leur garage avec des chaises et tables, des toilettes et une douche. Il y a aussi un barbecue, un frigo, des prises de courant et une connexion WiFi. Et tout cela gratuitement.

     

     

    Les Jours suivants, nous augmentons effectivement notre rendement mais sans jamais arriver à ne serait-ce qu’approcher le niveau moyen des pickers de la ferme. Nous apprenons également que l’on peut commencer à l’heure que l’on veut. Certains acharnés attaquent dès minuit. Pour notre part nous décidons de commencer entre 2h30 et 3h. Nous faisons le bas et le milieu des arbres à la frontale avant que le soleil ne se lève vers 5h et alors nous terminons les tops à la lumière du jour. Sur les cinq jours que nous passons dans cette ferme, notre record sera un modeste 31 buckets à deux.

      

      

     

    Les après-midi, nous nous rendons parfois à Kelowna pour découvrir la ville et acheter du matériel pour aménager Carmen la voiture (voir un prochain épisode) ou au lac juste en contrebas de la ferme. Nous passons également pas mal de temps au camp avec les autres pickers. Et le soir nous nous couchons autour de 19h…

      

     

     

    C’est avec pas mal de déception que nous voyons arriver le dernier jour de picking. Ce matin-là, le propriétaire de la première ferme où nous avions été parcourt les rangées en essayant de recruter des sorters. Un peu pris de court quand il nous propose de commencer dès l’après-midi, nous acceptons.

    Après avoir cueilli de 2h30 à 11h, nous continuons donc par du triage de 14h à 22h30… Très vite nous comprenons que ce travail n’est pas pour nous. Rester debout devant un tapis roulant pendant des heures dans un environnement sombre et bruyant avec des cerises défilant à toute vitesse en essayant de les trier, c’est vraiment pas marrant, et en plus ça fait très mal au dos. Nous décidons donc de ne pas continuer au-delà de cette journée et, à 22h30, nous repartons dormir à notre ancienne ferme chez Don et Clara. Ici il reste encore quelques pickers qui n’ont pas décidé quoi faire pour la suite. Il n’y a presque plus d’opportunités de picking dans l’Okanagan et plusieurs personnes parlent d’aller à Creston, 6 heures de route vers le sud-est, où les cerises commencent à peine. 

     Sorting

    Nous décidons de partir à Kelowna pour nous reposer un peu et travailler sur la voiture. Nous restons en contact avec Élo et Ben, couple de français en camping-car, qui, de Creston, nous indiquent qu’il y a effectivement de bonnes possibilités de picking là-bas. Après 3 jours tranquilles dans l’Okanagan, nous partons finalement pour Creston. Nous prenons la route par Nakusp et Nelson, un peu plus longue mais nettement plus belle que celle du sud que nous avions empruntée lors de notre arrivée.   

      

    Sur la route

    Sitôt arrivés à Creston, nous trouvons du travail comme pickers chez « Dhaliwal », la principale ferme de la ville et l’une des plus grosses du secteur au Canada. Nous commençons dès le lendemain à 2h30 du matin, horaire imposé. D’ailleurs beaucoup de choses sont imposées ou interdites chez Dhaliwal qui possède une réputation mitigée au sein du clan des pickers. Nous sommes près de 200 répartis en équipes de 40 ou 50. Les arbres sont anormalement et ridiculement chargés de cerises si bien que certaines branches touchent le sol et à mesure qu’on les soulage de leurs fruits, elles se redressent jusqu’à pointer vers le ciel… Les cerises elles-mêmes atteignent presque la taille d’une balle de ping-pong. Après en avoir goûté quelques-unes notre voisin de rangée nous met en garde à peu près en ces termes : « Mangez pas ça ! Avec tout ce qu’ils leur donnent, c’est pas sain… ». Après environ 4 heures de picking, dans une ambiance à mi-chemin entre l’usine et l’armée, nous sommes interrompus par un orage. Le lendemain, nous apprenons à 2h du matin qu’il n’y aura pas de picking à cause du temps. Nous nous recouchons un peu puis partons à la bibliothèque de Creston pour accéder à Internet. Là-bas nous sommes repérés par un fermier qui nous propose de venir travailler chez lui.

    Nous acceptons et rejoignons dans ses champs une mini équipe de deux pickers francophones Gaëlle et Alex. Le travail ici est vraiment différent. L’exploitation est à taille humaine et comprend en plus des 2 ou 3 hectares de cerisiers, des rangées de pommiers, d’abricotiers, de pêchers et de pruniers. Le producteur vend ses fruits directement au consommateur, sans opération de sorting après la cueillette et il souhaite donc que nous triions les cerises sur l’arbre. Nous produisons donc beaucoup moins vite mais les buckets étant mieux payés (8$), nous nous y retrouvons en partie. Après cette première journée d'essai, nous décidons de ne pas retourner chez Dhaliwal et, comme au foot, nous sommes transférés définitivement chez Margot’s farm. Nous y travaillons cinq jours, cueillant des cerises le matin, et parfois des prunes l’après-midi. Pendant ce temps, des hélicoptères survolent les champs de Dhaliwal afin de sécher les cerises et éviter qu’elles ne s’abiment… Pas la même échelle… Mais même si nous gagnons significativement moins d’argent, nous sommes très heureux de ce changement.

     

     

     

     

    En plus de Gaëlle et Alex, nous rencontrons une famille de l’Ontario qui voyage dans un bus scolaire aménagé en maison roulante. Isabelle nous invite un soir à manger et nous initie avec James et les enfants à la culture amérindienne dont elle est issue. Pendant nos temps libres, nous retrouvons à la bibliothèque Élo et Ben, qui, lassés des cerises, ne resteront pas longtemps à Creston et se dirigeront vers Vancouver. Nous non plus ne nous attarderons pas trop, le propriétaire de notre ferme décidant de faire deux jours de pause pour cause de frigo plein, nous partirons vite vers de nouvelles aventures…

     

    Creston

     

     

    Avec Élo et Ben


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    Mercredi 8 Juillet

    12h – Nous quittons Chicago et continuons notre traversée du nord des États-Unis.

      - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest !
     

    Nous longeons le lac Michigan vers le Nord et pénétrons dans l’état du Wisconsin. Traversée de la ville de Milwaukee puis cap à l’Ouest jusqu’à Madison où nous récupérons l’Interstate 90. Passage ensuite du Mississippi qui marque la frontière entre le Wisconsin et le Minnesota. La 90 traverse le Minnesota en ligne droite d’Est en Ouest et présente des champs de maïs à perte de vue.

    Aux États-Unis et au Canada, de nombreux magasins Walmart (la plus grande chaîne de supermarchés en Amérique du Nord) autorisent de passer la nuit sur leur parking et d’utiliser les toilettes souvent ouverts 24h/24. À Blue Earth, Minnesota, nous passons notre première nuit ainsi, sur le parking du Walmart en compagnie de nombreux autres routards.

    Km parcourus : 735.


    Jeudi 9 Juillet

    Nous continuons notre traversée des champs de maïs du Minnesota sur l’Interstate 90. Lignes droites interminables et villes espacées de 100 à 150 kms. Arrivée dans le Dakota du Sud dont l’Est est toujours aussi plat et monotone que le Minnesota. Après quelques heures nous franchissons le Missouri et les paysages commencent à changer. La route se fait plus vallonnée et les cultures laissent peu à peu place aux prairies. D’immenses troupeaux de bovins et de chevaux évoluent en quasi liberté sur des territoires dont on n’imagine pas l’étendue. Quelques ranchs isolés, espacés de plusieurs dizaines de kilomètres, parsèment ce paysage qui commence sérieusement à avoir un parfum d’Ouest.

    Nous nous arrêtons visiter la 1880 Town en bordure de l’I-90. Des bâtiments originaux ont été apportés ici afin de reconstituer une ville type de l’époque de la conquête de l’Ouest. Certains de ces bâtiments ont servi de décors pour le film Danse avec les loups intégralement tourné dans le Dakota du Sud.

    - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest !

               - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest !

       - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest !

     

    Nous pénétrons ensuite dans le parc national des Badlands. La « Loop Road » qui traverse le parc est magique et nous déambulons au cœur de ces incroyables formations rocheuses émergeant des prairies. Nous rencontrons également nos premiers chiens de prairie. Par tribus entières. Et si certains sont assez farouches, d’autres s’approchent volontiers, probablement habitués aux chips et popcorns des visiteurs.

    - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest !

    - Vers l'Ouest !

    - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest !

    - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest !

    - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest !

    - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest !

     

    Nous continuons notre route vers l’extrême Sud-Ouest du Dakota du Sud et passons la nuit à quelques kilomètres du Mont Rushmore.

    Km parcourus : 832.

     

    Vendredi 10 Juillet

    Visite du Mont Rushmore, sculpture monumentale taillée dans la montagne.

    - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest !

     

    Balade ensuite dans les Black hills, montagnes sacrées des indiens Lakotas et théâtre d’importantes batailles entre américains et amérindiens à la fin du 19ème siècle. Traversée de la réserve naturelle de Custer State Park, connue notamment pour abriter une importante colonie de bisons. Malheureusement, pas de bisons pour nous et nous devons nous contenter de quelques biches et ânes sauvages. Nous empruntons ensuite la Needles Highway, magnifique route serpentant à travers d’étranges cathédrales rocheuses et atteignons le Crazy Horse Memorial. Pensé probablement comme une réplique au Mont Rushmore, cette sculpture à l’effigie de l’un des plus emblématiques chefs amérindiens est un peu la Sagrada Familia du Dakota du sud. Commencé en 1948 par un artiste un peu fou, ce travail ne sera probablement pas achevé avant la fin de notre siècle…

     

    - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest !

     

    Après ce très beau tour dans les Black Hills, nous reprenons la route vers le Nord-Ouest et entrons dans l’état du Wyoming. Nous quittons brièvement l’I-90 pour nous diriger vers le Devils Tower National Monument. Alternance de verts, forêts et cultures. Fermes en bois rouge et blanc. Nombreuses biches en lisère de forêt. Nous passons la nuit sur une aire de camping en pleine nature entre les villes d’Aladin et d’Hulett.

    - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest !

    - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest !

     

    Km parcourus : 255.

     

    Samedi 11 Juillet

    Arrivée de bon matin à la Devils Tower, étrange et très impressionnant monolithe haut de près de 400 mètres dont l'origine et la forme sont expliquées par les légendes amérindiennes : « Quelques filles sioux cueillaient des fleurs, lorsqu'elles furent prises en chasse par des ours. Se sentant pris de pitié pour ces filles, un Grand Esprit souleva le sol sous elles. Les ours tombèrent en griffant les parois de longues marques verticales »

    - Vers l'Ouest !

     

    Nous en faisons le tour et rencontrons de nouveau des chiens de prairie.

    - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest !

      

    Nous retrouvons ensuite l’I-90 que nous parcourons toute la journée à travers le Wyoming puis le Montana et passons la nuit à Laurel, à proximité de Billings.

    Km parcourus : 553.

     

    Dimanche 12 Juillet

    Après quelques heures sur l’I-90, nous quittons cette route sur laquelle nous aurons parcouru plusieurs milliers de kilomètres et prenons plein Nord jusqu’à la ville de Great Falls. Cette section du Montana est quasi déserte. Il faut dire que le Montana est l’un des états avec la plus faible densité de population, sa superficie représente plus de la moitié de celle de la France pour une population d’à peine un million d’habitants. Lignes droites à l’infini, presque seuls sur la route. À gauche les Rocheuses, à droite les prairies semi-arides et leurs troupeaux de bovins. On pourrait facilement s’imaginer que l’homme blanc n’est jamais arrivé jusqu’ici.

    - Vers l'Ouest !

     

     

    Arrivée à Great Falls décrite par nos hôtes locaux Tyler et Grant, rencontrés par Couchsurfing, comme « une île au milieu de nulle part ». Soirée au restaurant pour gouter la fameuse viande du Montana puis petit tour dans la ville. (Thanks Tyler & Grant !!!)

    Km parcourus : 382.

    - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest !

    - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest !

     

    Lundi 13 Juillet

    Nous continuons vers le Nord en longeant de plus en plus près les Montagnes Rocheuses. Passage dans la réserve indienne de Browning, puis traversée des montagnes et du Glacier National Park par la « Going to the Sun road ». Magnifiques et immenses paysages des Rocheuses. Un peu trop de monde dans ce parc malheureusement. Balade vers le Hidden Lake au niveau de Logan Pass. Nombreuses chèvres des montagnes. Sortie du parc et nuit à Kalispell.

    Km parcourus : 387.

    - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest !

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    - Vers l'Ouest !

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    - Vers l'Ouest ! - Vers l'Ouest !

     

    Mardi 14 Juillet

    Direction la frontière canadienne où nous effectuons les formalités pour déclencher notre permis de travail. Le douanier est très sympa et tout se passe bien. Nous repartons avec nos papiers en une petite heure. Nous pénétrons dans un nouveau type de désert. La forêt à perte de vue. Des panneaux indiquent les prochaines stations-services (100-150 km). Les routes sont en parfait état mais nous sommes presque seuls. Nous croisons une voiture ou plus souvent un camion de bois toutes les 5 ou 10 minutes. Traversées des villes de Cranbrook et Creston et nuit à Castelgar.

    Km parcourus : 458.

      


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